Mardi, le ministère américain de la Justice (DOJ) a révélé que Boeing avait violé ses obligations dans le cadre d’un accord conclu en 2021, ce qui a entraîné une baisse de l’action de la société.
L’action de la société aérospatiale a chuté de 1,08 % avant la mise sur le marché pour atteindre 178,80 $ le 15 mai.
Selon les rapports, la rupture de l’accord a protégé l’entreprise contre les poursuites pénales liées aux accidents tragiques du 737 MAX en 2018 et 2019, qui ont fait 346 victimes au total.
Dans une présentation juridique à un tribunal du Texas, le DOJ a allégué que Boeing avait négligé de créer, d’exécuter et de maintenir une initiative de conformité et d’éthique visant à arrêter et à découvrir les violations des lois américaines sur la fraude dans l’ensemble de ses activités.
Dans un rapport publié mardi sur la décision de l’autorité de régulation, les analystes ont indiqué qu’ils considéraient ce scénario comme l’issue la plus probable.
Ils reconnaissent également que l’éventail des résultats potentiels devient plus incertain avec la possibilité d’amendes supplémentaires et l’extension probable de la période d’examen.
Les experts ont également fait remarquer qu’ils s’abstiennent de supposer une connaissance complète de la responsabilité éventuelle de Boeing en cas de poursuites pénales.
Toutefois, les analystes considèrent qu’il s’agit d’une préoccupation secondaire ou tertiaire par rapport aux obstacles à la production de l’entreprise.
Cette découverte du DOJ fait suite à un autre incident survenu en janvier sur l’un des MAX 9, qui a révélé des problèmes de sécurité et de qualité quelques jours avant l’expiration de l’accord de 2021.
Les livraisons de jets commerciaux de Boeing ont ralenti en avril
Boeing a révélé avoir livré 24 jets commerciaux le mois dernier, soit deux fois moins que les 26 avions livrés l’année dernière.
L’avionneur s’efforce de relancer la production de son 737 MAX 9 après l’accident du 5 janvier.
Boeing a également révélé 33 annulations mensuelles dues à la cessation d’activité de Lynx Air, qui représentait 29 des jets.
En attendant, les analystes surveillent de près les livraisons de la société, car les avionneurs tirent la majeure partie de leurs revenus de la vente d’avions à des acheteurs.
Au 30 avril, le carnet de commandes de la société basée en Virginie est passé de 5 668 à 5 646.