Jeudi, l’action d’Apple a baissé car la Chine a maintenu des réglementations strictes concernant sa poussée en matière d’intelligence artificielle (IA).
L’action du fabricant de l’iPhone a clôturé la séance avec une forte baisse de 2,15 %, à 209,68 dollars l’unité. Toutefois, il a récupéré une partie de ses pertes dans les échanges après les heures de bureau, augmentant de 0,17 % pour atteindre 210,04 dollars par action.
La part de marché de la firme de Cupertino en Chine est incertaine, une préoccupation qui est apparue avec la résurgence de Huawei et d’autres smartphones fabriqués localement, qui gagnent en popularité grâce à leurs outils d’IA.
L’incursion de l’intelligence Apple dans l’IA, un mouvement stratégique important, devrait révolutionner son offre de produits. Il s’agit notamment d’un modèle amélioré de son assistant vocal, Siri, et d’une fonction capable de trier automatiquement les courriels des utilisateurs ou de transcrire et de résumer des enregistrements audio.
Apple a révélé qu’elle s’apprêtait à lancer cette fonctionnalité aux États-Unis à l’automne, et que d’autres langues, outils et plateformes seraient introduits au cours de l’année.
Toutefois, la société n’a pas fourni de détails sur la disponibilité du produit en Chine lors de son lancement AI à la conférence annuelle des développeurs de ce mois-ci.
Les analystes ont noté qu’il s’agit peut-être d’un lien avec les réglementations strictes de la Chine en matière d’IA, alors qu’Apple tente de trouver un moyen d’avancer vers le marché complexe.
L’interdiction du ChatGPT d’OpenAI en Chine est problématique pour Apple
Apple a récemment révélé sa collaboration avec ChatGPT d’OpenAI pour son assistant vocal Siri, mais le chatbot est interdit en Chine.
Par ailleurs, une partie de l’intelligence d’Apple est basée sur le grand modèle de langage (LLM) de l’entreprise, qui fonctionne sur les iPhones et les serveurs de l’entreprise.
Apple devrait chercher un partenaire local équivalent. Baidu et Alibaba font partie des entreprises technologiques dominantes en Chine qui utilisent les LLM et l’assistance vocale, avec lesquelles l’entreprise pourrait être un allié potentiel.
D’autre part, à Pékin, l’internet est strictement contrôlé, car les régulateurs craignent que les services d’IA ne produisent des contenus contraires aux perspectives ou à l’idéologie de la Chine.