Dans le but d’atténuer la crise économique actuelle, le gouvernement ghanéen a conclu un accord au niveau du personnel pour un paquet de prêts de 3 milliards de dollars du Fonds monétaire international (FMI).
Le FMI a déclaré que le conseil d’administration du FMI ne soutiendra l’accord que si le Ghana procède à une restructuration complète de sa dette.
Début décembre, le ministère des finances a établi un plan d’échange d’obligations locales contre des échéances plus longues. Mais l’opération a rencontré une forte opposition. Le gouvernement a déclaré qu’il exempterait les fonds de pension du programme de restructuration.
Extension du délai
Le 24 décembre, il a reporté la date limite pour l’échange du 30 décembre au 16 janvier, après l’avoir reportée au 19 décembre. Il a également signalé un changement dans l’échange de la dette, avec huit instruments supplémentaires à réaliser.
Le ministère des finances de la nation ouest-africaine a déclaré dans un document de questions-réponses que la participation à l’échange de la dette intérieure devait être plus élevée, la pérennité des efforts du gouvernement pour résoudre la crise actuelle, et le soutien financier international attendu seraient mis en danger.
Elle a ajouté que cela mettrait à mal la capacité du gouvernement à honorer ses engagements et à rembourser sa dette.
Comme l’indiquent les chiffres les plus récents de la banque centrale, la dette publique du Ghana était de 467,4 milliards de cedis (46,7 milliards de dollars) en septembre 2022, dont 42% de dette intérieure.
Le Ghana a demandé mardi une restructuration de sa dette bilatérale par le biais de la plateforme du Cadre commun mise en place par le Groupe des 20 principales économies, a indiqué à Reuters une source au fait de la situation.