Le NGAS s’envole en raison de la saison hivernale en Europe

Les prix du GNAS ont grimpé en flèche lors de la séance de mercredi, l’Europe étant confrontée à une prévision de temps froid qui pousserait le marché à la hausse.

Les contrats à terme de gaz naturel pour livraison en janvier se négociaient en hausse de 3,6% à 5,67$ l’unité le 7 décembre.

Ce mouvement haussier est intervenu avant la saison de chauffage hivernal du continent qui mettra à l’épreuve les stocks de GNAS.

En outre, les températures dans certaines régions devraient tomber en dessous de zéro.

De plus, les experts météorologiques prévoient que le froid intense de la semaine aura un impact sur la Scandinavie occidentale et le Royaume-Uni.

Pendant ce temps, la partie sud devrait rester chaude.

Le mois dernier, le climat glacial s’est finalement installé en Europe après un début de saison chaude pour le chauffage.

En raison de ce changement de température, les prix du gaz naturel ont dépassé les 40$ la semaine dernière.

Pendant ce temps, la capacité de stockage du NGAS a diminué, passant de 94% à 91%.

Selon un analyste, les prix élevés ont entraîné une baisse de la consommation de gaz d’environ 25%.

Cependant, le même mouvement a rendu les importations de cette matière première importantes.

Au début de l’année, le continent a vendu 10,6 tonnes métriques de gaz naturel, soit une hausse de 10% par rapport au mois précédent.

De même, les contrats de gaz naturel liquéfié en Asie ont augmenté de 1,10 tonne métrique par mois, alors que le Japon et la Chine se sont précipités pour s’approvisionner avant l’hiver.

 

L’EIA élargit ses prévisions de production de GNAS

L’Administration américaine d’information sur l’énergie (EIA) a relevé ses prévisions de production naturelle pour 2023 en raison de la production du bassin permien.

Dans le Short-Term Energy Outlook (STEO) publié mardi par l’EIA, la production de GNAS pour l’année prochaine s’élève en moyenne à 100,4 milliards de pieds cubes par jour (Bcf/d).

De décembre à mars, la production nationale devrait s’élever à environ 100 Bcf/d.

Toutefois, cette quantité est inférieure de 0,5 Bcf/d à celle de novembre en raison de perturbations liées aux conditions météorologiques.

Selon les chercheurs, la production de NGAS sec aux États-Unis pour 2022 dépasse les records d’avant la pandémie.

Pour mars 2023, l’EIA prévoit que la demande atteindra un nouveau record proche de 12,5 Gcf/j.

De même, elle prévoit une exportation moyenne de NGAS de 12,3 Bcf/d pour l’ensemble de l’année.

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