Le prix du blé en hausse face aux inquiétudes sur l’offre

Le prix du blé américain a augmenté mardi dans un contexte d’inquiétudes concernant les exportations ukrainiennes et les conditions climatiques qui entravent l’offre.

Les contrats à terme sur le blé de Chicago pour livraison en mars étaient en hausse de 1,01% à 762,6$ par tonne métrique le 13 décembre.

Cet événement fait suite à l’attaque d’un port en Ukraine qui a perturbé les expéditions de céréales dans la région de la mer Noire.

De plus, il est également affecté par la réduction de la production de l’Argentine causée par la sécheresse persistante.

En conséquence, la Bourse de Buenos Aires a indiqué que les rendements de la saison de récolte 2022-2023 pourraient être inférieurs à sa précédente estimation de 12,4 millions de tonnes.

Pour le mois de novembre, elle a enregistré un rendement de 23% pour la zone de plantation des cultures, contre un retard de 22% l’année précédente.

En mai, l’organisation prévoyait une récolte de blé de 20,5 millions de tonnes. Toutefois, la sécheresse et le gel ont frappé les cultures, entraînant des pertes de récoltes.

De même, le cabinet de conseil aux entreprises AgRural a noté que les agriculteurs sont toujours préoccupés par la rareté des précipitations.

Heureusement, ces conditions météorologiques n’ont pas causé de pertes importantes et les prévisions annoncent des averses abondantes dans les jours à venir.

Par conséquent, le département américain de l’agriculture a noté que les exportations de ce produit ont totalisé 218 460 tonnes en décembre.

Par ailleurs, la production de blé de la Chine est restée inchangée malgré les gains réalisés dans les cultures de soja du pays.

 

Un port ukrainien a cessé ses activités après une attaque au drone

Dimanche, le port d’Odesa en Ukraine a cessé de fonctionner après qu’un drone russe ait frappé deux installations énergétiques, provoquant une panne de courant.

En outre, l’attaque a entravé les exportations du pays, ce qui a eu une incidence sur le prix du blé.

Auparavant, Moscou a surveillé les infrastructures énergétiques de Kiev par des vagues de drones et des attaques de missiles.

Après l’attaque, le ministre de l’agriculture Mykola Solsky a noté que certains négociants n’ont pas suspendu leurs activités.

Il a notamment pointé du doigt les deux autres ports, Chornomorsk et Pivdennyi, qui fonctionnaient encore partiellement.

Toutefois, le ministère ukrainien des infrastructures a déclaré que l’absence d’approvisionnement en énergie ralentirait encore les exportations du pays.

En conséquence, les exportations de céréales du pays au cours des huit premiers jours de décembre ont chuté de 47,6% par rapport à l’année précédente, pour atteindre 1,09 million de tonnes.

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