Le pétrole chute alors que la hausse du COVID en Chine affaiblit les espoirs de reprise

Les prix du pétrole ont continué à baisser jeudi, alors que le nombre croissant d’infections COVID-19 en Chine, premier importateur de brut, a affaibli la possibilité d’un rebond de la demande de carburant dans le pays.
Les contrats à terme sur le Brent, référence mondiale, ont chuté de 1,8% à 82,46$ le baril, tandis que le West Texas Intermediate, référence américaine, a perdu 1,8% à 77,53$ le baril.
L’ampleur de la récente épidémie en Chine et l’incertitude quant aux chiffres officiels ont conduit certains pays à mettre en place de nouvelles exigences en matière de voyage pour les Chinois, malgré la décision de Pékin d’assouplir sa politique stricte d’interdiction de voyage.
La décision de promulguer de nouvelles règles de voyage peut être un facteur qui fait baisser l’optimisme précédent sur le marché du pétrole.

La reprise de la demande de pétrole reste incertaine

Pour 2023, les prix du pétrole pourraient se redresser, bien que cela dépende de la vitesse de réouverture de la deuxième économie mondiale et du fait que les acteurs du marché considèrent le risque de croissance comme une contrepartie au resserrement des politiques monétaires des banques centrales.
Pour ajouter à cette faiblesse, la Réserve fédérale devrait procéder à une nouvelle hausse des taux d’intérêt, alors qu’elle tente de mettre un frein à la flambée des prix dans un marché du travail tendu.
Citant les données de l’American Petroleum Institute (API), les sources du marché ont déclaré que les stocks de pétrole brut américains ont diminué de 1,3 million de barils au cours de la semaine se terminant le 23 décembre, ce qui est inférieur aux attentes d’une baisse de 1,5 million de barils.
Les prix du pétrole ont également glissé après que la société énergétique américaine TC Energy Corp. a déclaré qu’elle prenait des mesures pour reprendre les opérations dans la partie de l’oléoduc Keystone qui a été fermée en raison d’une fuite au début du mois.
Cela s’est toutefois produit alors qu’une violente tempête hivernale dans le pays a interrompu les opérations dans plusieurs installations de raffinage du pétrole, soutenant ainsi les approvisionnements.
Les raffineurs de pétrole ont continué d’augmenter leurs opérations, bien qu’une partie du rebond se prolonge jusqu’au mois prochain.
Néanmoins, les marchés ont trouvé du réconfort dans la décision du président russe Vladimir Poutine d’interdire, à partir du 1er février et pour cinq mois, les exportations de pétrole brut vers les pays qui respectent le plafonnement du prix du carburant russe fixé par le Groupe des Sept (G7).
L’interdiction de Moscou n’a « aucune signification pratique » pour l’Allemagne, qui s’efforce depuis le printemps de remplacer les approvisionnements en pétrole russe et d’assurer la sécurité de ses stocks.

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