Les actions de Salesforce ont chuté lundi dans la foulée de l’annonce du départ de son PDG, Stewart Butterfield.
Le 5 décembre, les actions de la société basée sur l’informatique en nuage ont plongé de 7,35% à 133,93$ l’unité. Toutefois, elle devrait s’envoler de 0,05% à 134$ par action lors de la séance de mardi.
L’entreprise de logiciels a continué de se négocier à son plus bas niveau depuis les premiers jours de la pandémie de Covid-19.
En outre, Salesforce a perdu 47 % de sa valeur rien que cette année. Ce plongeon s’est produit au moment de la sortie de Butterfield et avant le départ du co-PDG Bret Taylor en janvier 2023.
À la lumière de l’annonce de Taylor, Butterfield a précisé que sa décision n’était pas liée à la première.
En outre, ces personnalités de premier plan ne sont que quelques-unes des nombreuses personnes qui ont quitté Salesforce ces derniers temps.
Jeudi dernier, le PDG de Tableau Product de la société californienne a annoncé dans un tweet que c’était son dernier jour.
Avant cela, son chef de la stratégie, Gavin Patterson, avait révélé qu’il partirait au début de l’année prochaine.
En outre, le chef de produit Tamar Yehoshua et le vice-président senior du marketing Jonathan Prince sont partis.
En ce qui concerne leur remplacement, Noah Weiss, vice-président chargé des produits de Slack, succédera à Yehoshua.
De même, la vice-présidente exécutive Lidiane Jones reprendra le poste de Butterfield.
Quant à Marc Benioff, il deviendra le seul PDG de l’entreprise après le départ de Taylor le 31 janvier.
Apromore et Salesforce font équipe
Salesforce s’est associé à la start-up logicielle Apromore après avoir participé à son projet de levée de fonds.
La nouvelle entreprise, basée à Melbourne, est une société de technologie d’extraction de processus similaire à la société californienne.
Auparavant, Salesforce s’était déjà associé à la startup en juin.
Cet accord a donné lieu à la création du programme MuleSoft Technology Partners, qui permet à ses clients d’automatiser les processus commerciaux.
En outre, l’accord aiderait l’éditeur de logiciels à améliorer les systèmes de sa plate-forme.
En particulier, il devrait améliorer l’expérience client, l’automatisation intelligente et l’efficacité.
En conséquence, ils ont souligné la nécessité d’une transformation numérique accélérée pour faire face à la demande croissante.
