Mardi, les prix du pétrole ont augmenté pour la quatrième session consécutive alors que la production américaine a baissé pendant trois mois consécutifs.
Le contrat à terme West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en novembre a augmenté de 0,70% pour atteindre 91,22 dollars le baril. Les contrats à terme sur le Brent ont augmenté de 0,52% à 94,92 $ lors de la session matinale en Asie.
Le WTI et le Brent ont grimpé pendant trois semaines consécutives et se négocient maintenant autour de leurs plus hauts niveaux de dix mois. L’indice de référence mondial a augmenté pendant sept sessions consécutives, tandis que l’indice de référence américain a été survendu pour la cinquième session.
L’Energy Information Administration (EIA) prévoit une baisse de la production pétrolière américaine dans les principales régions productrices de schiste. L’EIA perçoit une baisse à 9,39 millions de barils par jour (bpj) pour le troisième mois d’octobre, le plus bas depuis mai 2023.
Des rapports montrent que les exportateurs de brut, l’Arabie saoudite et la Russie, ont prolongé leurs réductions non obligatoires de l’offre de 1,3 million de bpj jusqu’à la fin de l’année.
Les analystes ont prédit que les prix du pétrole pourraient grimper de 100 dollars le baril si la hausse se poursuivait. Toutefois, certains experts estiment que la session de l’année prochaine pourrait déboucher sur une chute.
Finalement, les analystes s’attendent à ce que les prix du brut tombent à une moyenne de 84 dollars le baril au quatrième trimestre 2023. Certains experts prévoient qu’il descendra à 70 dollars le baril en 2024.
L’EIA prévoit une baisse de la production de pétrole
L’EIA s’attend à ce que la production des principales régions productrices de schiste chute à son plus bas niveau depuis mai 2023.
Lundi, l’EIA a prévu une baisse de 40 000 bpj de la production pétrolière américaine, soit la plus forte baisse mensuelle depuis décembre 2022.
La production de brut dans le bassin permien au Texas et au Nouveau-Mexique devrait diminuer de près de 26 000 bpj pour atteindre 5,77 millions de bpj, son niveau le plus bas depuis avril.
Par ailleurs, d’autres experts estiment que le pétrole brut pourrait mettre fin à sa tendance haussière lorsque l’augmentation de la production ou les liquidations seront inférieures à la couverture des déficits.
Dans son rapport de septembre, l’American Petroleum Institute (API) a indiqué que les réserves de brut avaient diminué de 1,17 million de barils. Cette baisse est inférieure aux attentes de 2,00 millions de barils et à la baisse record de 5,52 millions de barils enregistrée en août.