Les prix du pétrole ont baissé, marquant la plus longue perte de cette année

Mardi, les prix du pétrole brut ont baissé, ce qui représente la plus longue chute de l’année, alors que les analystes s’attendent à une remontée plus importante.

Le pétrole brut West Texas Intermediate pour livraison en juin a chuté de 1,07% à 72,38 dollars le baril. De même, les contrats à terme sur le pétrole Brent pour les livraisons de juillet ont baissé de 1,10% à 76,16 dollars le baril lors de la session asiatique de l’après-midi du 9 mai.

Selon certains observateurs du marché, les semaines continues de chute des prix pourraient bientôt prendre fin. Les analystes prévoient un deuxième et un troisième trimestre plus positifs que le premier.

Qui plus est, une société de services financiers estime que la chute du prix du pétrole va marquer une pause. Cette hypothèse a été formulée après avoir cru que la demande mondiale augmenterait de 2,00 millions de barils par jour. Par conséquent, le marché serait en situation de sous-approvisionnement pour 2023.

Les experts prévoient également que le Brent atteindra 95,00 dollars le baril en décembre et 100,00 dollars le baril en avril 2024.

Qui plus est, les prix du pétrole sont affectés par les préoccupations économiques, ce qui les fait déraper. Mercredi dernier, la Réserve fédérale américaine a relevé ses taux d’intérêt d’un quart de point de pourcentage. Les investisseurs craignent que le ralentissement de la croissance économique n’ait un impact négatif sur la demande d’énergie.

Enfin, la contraction soudaine de l’activité manufacturière chinoise en avril a suscité des doutes quant à la reprise de la demande. D’après une déclaration de la Commonwealth Bank of Australia, les marchés pétroliers se resserreront en raison du défi que représente la demande chinoise.

 

Les incendies de forêt ont eu un impact sur la production et les prix du pétrole

 

 

Un dollar fort a découragé les acheteurs de pétrole brut indexé sur le dollar, tandis que les incendies de forêt dans la province canadienne de l’Alberta ont affecté les prix.

Samedi, l’Alberta a déclaré l’état d’urgence, la catastrophe ayant entraîné le déplacement de près de 30 000 personnes. Elle a également incité les producteurs d’énergie à fermer environ 280 000 barils de pétrole, ce qui représente plus de 3,00% de la production canadienne.

Selon les analystes, certains de ces incendies pourraient se poursuivre pendant plusieurs mois.

Par ailleurs, le Canada est le quatrième producteur mondial de pétrole brut, dont 80 % provient de l’Alberta. De plus, les incendies ont principalement touché les producteurs de pétrole léger et de gaz naturel.

Aussi, les experts restent optimistes quant à une reprise sûre et immédiate de la production.

De plus, il serait bon que les volumes soient affectés pendant une période plus longue.

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