Vendredi, le cours de l’action de Levi Strauss devrait rebondir grâce à des résultats solides pour le premier trimestre fiscal.
Les actions de l’entreprise de vêtements ont fluctué de 16,03% à 15,14$ l’unité jeudi. Cependant, il est prévu qu’elle gagne du terrain de 0,46% dans la session à venir.
Le 6 avril, Levi Strauss a annoncé que son bénéfice par action est resté élevé à 34 cents, dépassant les estimations de 32 cents des analystes.
Par ailleurs, son chiffre d’affaires a augmenté de 6,00 % d’une année sur l’autre pour atteindre 1,70 milliard de dollars. Ce dernier chiffre est supérieur aux prévisions du marché, qui étaient de 1,62 milliard de dollars. Il est également supérieur à l’ancien record de 1,60 milliard de dollars.
Qui plus est, les recettes nettes de l’entité en matière de vente au détail ont augmenté de 12,00% sur une base annuelle. Cette hausse est due à des améliorations généralisées dans les magasins exploités par la société et dans le commerce électronique sur tous les segments. Ces données ont représenté 42,00% des ventes totales de l’entreprise.
Parallèlement, les revenus nets des grossistes de Levi Strauss ont augmenté de 2,00% en glissement annuel. Cette augmentation est due à une solide croissance en Asie, au Canada et aux États-Unis.
Lors de la conférence téléphonique sur les résultats, les dirigeants ont attribué ces gains à la demande constante de jeans et d’articles autres que le denim, malgré une inflation élevée.
Pour l’ensemble de l’année 2023, l’entreprise a réitéré un consensus de revenus compris entre 6,30 et 6,40 milliards de dollars. En outre, elle maintient un BPA ajusté compris entre 1,30 et 1,40$ par action.
La crise des marges en 2023
Le plongeon de l’entreprise jeudi est dû au fait qu’elle a mis en garde contre un resserrement des marges cette année. L’entreprise a expliqué qu’elle devait offrir des promotions plus importantes que prévu. Elle a également fait part de ses difficultés actuelles liées à l’augmentation des coûts.
Selon un analyste, Levi Strauss n’a pas pu protéger ses marges de l’envolée des prix du fret, de la main-d’œuvre et du coton.
De plius, l’augmentation des stocks l’a obligée à s’aligner sur ses concurrents en augmentant les remises et les promotions pour écouler ses produits.
Cependant, elle a eu du mal à gagner des clients malgré l’augmentation des promotions, ce qui s’est répercuté sur ses marques Signature et Denizen.