L’or atteint son plus haut niveau depuis près d’une semaine en raison de la faiblesse du dollar jeudi, après la publication des résultats de la réunion de novembre de la Réserve fédérale américaine, indiquant la possibilité d’un ralentissement des hausses de taux d’intérêt.
À la clôture de la séance de jeudi, les contrats à terme sur l’or américain étaient en hausse de 0,50% à 1 754,30$ l’once.
La réunion de la Fed pour la politique des 1er et 2 novembre a été publiée mercredi, montrant qu’un nombre important de décideurs s’accordent sur la probabilité d’un ralentissement des hausses de taux d’intérêt.
L’indice du dollar ayant baissé de 0,2%, le lingot d’or est devenu moins cher pour les acheteurs non-dollaristes.
Bien qu’il soit considéré comme une couverture contre l’inflation, l’or a tout de même été pénalisé par la hausse des taux d’intérêt cette année en raison d’un coût d’opportunité plus élevé pour la détention de cet actif non productif.
Pour la réunion de décembre, le marché s’attend à ce que la banque centrale américaine procède à une augmentation des taux de seulement 50 points de base (pb), ce qui est inférieur à la quatrième hausse consécutive de 75 points de base (pb) plus tôt ce mois-ci.
Le gouvernement ghanéen va utiliser l’or pour acheter du pétrole
Le vice-président du Ghana, Mahamudu Bawumia, a déclaré jeudi qu’il travaillait sur une politique qui permettrait d’utiliser l’or pour acheter du pétrole au lieu des réserves en dollars.
Le gouvernement ghanéen a pris cette décision pour faire face au déclin de la monnaie nationale dû à la demande de dollars américains par les importateurs de pétrole et à la diminution des réserves de devises étrangères.
Selon le président Bawumia, une fois que la nouvelle politique sera mise en œuvre d’ici 2023, elle pourrait réduire considérablement la dépréciation de la monnaie nationale et modifier la balance des paiements à un niveau fondamental.
Le président a également expliqué qu’en utilisant l’or, ils pourraient empêcher l’impact direct du taux de change sur les prix des services publics et des carburants, car la dépendance des vendeurs nationaux aux devises étrangères pour les importations disparaîtrait.
Bien que les pays échangent parfois du pétrole contre d’autres produits de base et biens, la politique proposée est très inhabituelle, car de tels accords impliquent généralement qu’une nation productrice de pétrole échange des biens non pétroliers plutôt que l’inverse.
