Google a commencé à déployer des passkeys, une alternative à la connexion aux comptes qui repose sur les données biométriques des utilisateurs.
Les analystes affirment qu’il s’agit d’un moyen beaucoup plus simple et plus sûr de se connecter à des applications et à des sites web.
Google a indiqué qu’il allait commencer à prendre en charge les passkeys sur sa plateforme. Ils ont ajouté qu’il s’agissait d’une solution plus accessible et plus sûre que les mots de passe. À l’occasion de la Journée mondiale du mot de passe, Google a commencé à déployer la prise en charge de cette fonctionnalité sur ses principales plateformes.
De plus, cette fonctionnalité sera disponible en même temps que les méthodes de connexion par mot de passe et 2FA. Les utilisateurs verront l’option Passkeys lorsqu’ils s’inscriront sur une nouvelle application ou un nouveau site web.
Pour l’instant, elle est disponible pour les détenteurs d’un compte Google privé. Cependant, selon les administrateurs de la société, ils auront bientôt la possibilité d’activer les passkeys pour les utilisateurs finaux afin de se connecter aux comptes Workspace.
En attendant, ces clés ne peuvent exister que sur certains appareils. Lorsqu’un utilisateur se connecte à l’aide d’un passe, il prouve à Google qu’il a accès à l’appareil et qu’il peut le déverrouiller.
De plus, contrairement aux mots de passe, ces clés sont essentielles pour éviter les attaques en ligne telles que l’hameçonnage. Elles sont également plus sûres que les codes SMS à usage unique, auxquels les pirates peuvent accéder.
Cette fonction synchronisera l’authentification des utilisateurs sur tous leurs appareils gérés par des comptes Google. Là encore, l’authentification se fera par l’intermédiaire du nuage et de paires de clés cryptographiques.
Pichai s’est attiré les foudres des employés de Google
Le PDG de Google, Sundar Pichai, a reçu une généreuse augmentation de salaire l’année dernière, ce qui fait de lui l’un des PDG américains les mieux payés. La semaine dernière, l’entreprise a annoncé l’autorisation d’un rachat d’actions de 70 milliards de dollars.
Cependant, sa société mère, Alphabet, a procédé à de fortes réductions de coûts, notamment en licenciant 12 000 personnes. Il s’agit d’une réponse à la faible croissance de son chiffre d’affaires.
Ce n’est pas la première fois que M. Pichai est mis sous pression pour ses décisions. En janvier, il a indiqué qu’il assumait l’entière responsabilité de la diminution des effectifs.
Lors d’une réunion, des employés ont demandé au PDG de Google pourquoi les cadres subissaient des réductions de salaire si M. Pichai en était responsable. Il a répondu en disant que les primes des vice-présidents principaux étaient réduites. Il a également ajouté qu’il renonçait à son propre bonus.
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