Le dollar s’est affaibli pour la quatrième semaine consécutive face aux principales devises, et les investisseurs pensent que la banque centrale américaine mettra bientôt fin à son cycle de hausse des taux d’intérêt.
L’indice du dollar, qui montre l’évolution du dollar américain par rapport aux six autres devises les plus importantes du monde, a perdu 0,5% la semaine dernière pour atteindre 102,09 points.
Dans le même temps, le dollar s’est affaibli de 0,6% par rapport à la monnaie européenne, de sorte que le prix de l’euro a atteint 1,0905$. Le dollar a perdu 0,5% par rapport à la monnaie japonaise pour atteindre 132,15 yens.
L’indice du dollar américain s’est également affaibli la semaine dernière, les investisseurs estimant que le cycle de relèvement des taux d’intérêt par la banque centrale américaine touche à sa fin.
Les dernières données macroéconomiques montrent notamment que la croissance de l’économie américaine ralentit progressivement, que les pressions inflationnistes s’atténuent, que la consommation s’affaiblit lentement et que le marché du travail se « refroidit » peu à peu.
Tout cela signifie que la Fed pourrait bientôt mettre fin à son cycle de resserrement.
TLa crise bancaire a accru les perspectives de récession aux États-Unis
Jamie Dimon, PDG de JPMorgan Chase, a déclaré que la crise bancaire américaine qui a ébranlé les marchés mondiaux le mois dernier devrait prendre fin, même s’il y a d’autres revers imprévus.
Seule une poignée de prêteurs connaissent les problèmes qui ont entraîné la chute de la banque de la Silicon Valley. Lorsque le secteur commencera à publier ses résultats trimestriels la semaine prochaine, les chiffres seront probablement bons, a déclaré M. Dimon dans une interview accordée à CNN, selon Bloomberg.
Lorsqu’on lui a demandé si d’autres banques pourraient faire faillite, il a répondu qu’il n’en savait rien.
Le PDG a également déclaré qu’il n’y avait pas de mal à ce qu’une banque du système fasse faillite si cela permettait d’éviter un effet domino.
- Dimon, 67 ans, dirige JPMorgan depuis 2005 et est le seul dirigeant de la crise financière de 2008 encore à la tête d’une grande banque. Dans un reportage de CNN publié plus tôt dans la journée de jeudi, il a déclaré que les récentes turbulences dans le secteur financier rendaient probablement plus probable une récession aux États-Unis, même si celle-ci ne se produirait pas nécessairement.
