Mercredi, les prix du cacao ont chuté après qu’une pénurie de liquidités ait forcé les traders et les spéculateurs à reporter les achats de fèves en Afrique de l’Ouest.
Les contrats à terme de juillet sur le cacao américain ont reculé de 10,76% pour atteindre 8 284$ la tonne métrique (TM) le 1er mai, ce qui constitue la pire chute jamais enregistrée sur deux jours. Les observateurs de l’industrie prévoient que le déclin se poursuivra avec une chute de 3,31% à 8 010,00$ par tonne métrique lors de la session suivante du marché.
Les prix de la matière première molle se sont détériorés peu de temps après avoir atteint un sommet historique au-dessus du niveau de résistance de 12 000,00$ le mois dernier. Il a perdu 22,79% au cours des trois premiers jours de cette semaine, après une perte de 9,67% au cours de la période précédente.
Les traders craignent que les contraintes d’approvisionnement au Ghana et en Côte d’Ivoire ne les empêchent de respecter leurs engagements contractuels futurs. Les spécialistes des matières premières ont déclaré que la baisse de la demande dans un contexte de pénurie de l’offre augmentait la volatilité, aggravant l’incertitude du marché et créant un cercle vicieux.
Les pluies anormalement abondantes en Afrique de l’Ouest ont favorisé la propagation de la maladie des cabosses noires, qui provoque la pourriture des cabosses de cacao. Ainsi, l’Organisation internationale du cacao a augmenté son déficit prévisionnel pour la saison 2023/24 de 74,00 MMT à 374,00 MMT.
Enfin, l’insuffisance des ventes entraîne un manque de fonds, ce qui empêche les agriculteurs d’investir dans des terres pour augmenter les rendements. Cela oblige également les petites exploitations à se tourner vers des cultures plus résistantes, ce qui a pour effet de resserrer encore davantage l’offre mondiale de cacao.
L’Afrique de l’Ouest, première région productrice de cacao au monde, est aujourd’hui confrontée à une crise due à la baisse de la demande pour son principal produit. Cette situation souligne l’impact global de la crise, qui affecte non seulement les négociants mais aussi les économies des régions productrices de cacao.
Selon les experts du marché, de nombreux négociants reporteront leurs acquisitions à la prochaine saison, en espérant que les prix se stabiliseront d’ici là. Malheureusement, ces reports risquent d’entraîner des impayés pour les agriculteurs, ce qui obligera les exploitations à réduire leurs activités pour limiter les dépenses.
La Côte d’Ivoire et le Ghana, qui produisent plus de la moitié de l’offre mondiale de cacao, vendent normalement la moitié de leur récolte avant la saison des moissons. Si les clients ne font pas d’achats à terme, les agriculteurs risquent de ne pas pouvoir assurer la survie de leurs exploitations, ce qui réduira encore l’offre.
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