Le pétrole brut augmente en raison de la reprise de la demande chinoise

Lundi, les prix du pétrole brut ont augmenté en raison de la reprise de la demande chinoise, tandis que les problèmes de sous-investissement maintiennent les limites de production en place.

Les contrats à terme sur le pétrole brut pour livraison en avril ont progressé de 0,88% à 77,22$ le baril lors de la session asiatique de l’après-midi du 20 février. De même, les contrats Brent ont progressé de 0,90% à 83,75$ le baril.

Selon les analystes, les deux indices de référence ont légèrement augmenté, suite à un indice des prix à la consommation et un indice des prix à la production plus élevés que prévu aux États-Unis.

De plus, la Chine devrait importer une quantité importante de pétrole brut en 2023 en raison de la forte demande de carburant due à l’augmentation des voyages. Cela s’est produit après que Pékin ait desserré l’étau sur son contrôle du COVID-19.

Selon les analystes, le volume à acheter du pays augmentera entre 500 000,00 et 1,00 million de barils par jour. Aussi, il peut atteindre jusqu’à 11,80 millions de bpj, se remettant ainsi du déclin des deux années précédentes.

Depuis la levée des restrictions liées à la pandémie en décembre, la demande chinoise d’essence et de carburéacteur s’est accrue. Un expert a estimé un bond pour ces produits d’environ 50,00% et 30,00%, respectivement.

Également, la Russie prévoit de réduire sa production de carburant de 500 000,00 bpj en mars après l’imposition de plafonds de prix. Le pays asiatique et l’Inde sont devenus les principaux acheteurs de pétrole brut russe après l’interdiction.

Entre-temps, les futures pénuries d’approvisionnement en pétrole pourraient faire grimper les prix à 100,00$ le baril d’ici la fin de 2023.

La demande d’exportations américaines de pétrole brut augmente en 2023

Cette année, les transports de pétrole brut américains qui ont été stimulés resteront en hausse en raison des conséquences de l’invasion russe en Ukraine. D’autre part, l’Asie et l’Europe continuent de rechercher des approvisionnements.

En raison des sanctions imposées au pétrole brut et à d’autres produits russes, la production américaine a pu bénéficier d’une hausse de la demande.

En décembre, les exportations de l’État vers l’Europe ont atteint près de 1,69 million de bpj, soit le niveau le plus élevé depuis au moins deux ans. Toutefois, elles ont baissé à 1,41 million de bpj ce mois-ci.

Selon les analystes, les expéditions américaines vers l’Inde vont progresser après avoir récemment livré un volume record vers l’Asie. Ils espèrent également que la Chine achètera davantage de pétrole brut, car le pays assouplit les restrictions liées au coronavirus.