Les demandes d’allocations de chômage sont en hausse aux États-Unis

Les demandes initiales d’allocations de chômage dans les États ont augmenté de 21 000 pour atteindre 211 000, en données corrigées des variations saisonnières, au cours de la semaine qui s’est achevée le 4 mars. Reuters rapporte qu’il s’agit de la plus forte augmentation depuis octobre et que les demandes ont atteint leur niveau le plus élevé depuis deux mois.

Cependant, les demandes restent bien en deçà du niveau de 300 000 associés à la récession. Les économistes avaient prévu 195 000 nouvelles demandes la semaine dernière, alors que la moyenne sur quatre semaines d’une mesure des tendances du marché du travail est passée à 197 000 la semaine dernière.

Une partie de cette augmentation reflète une hausse du nombre de demandes dans l’État de New York et en Californie. Selon les experts, l’augmentation dans l’État de New York est une retombée attendue des vacances d’hiver et devrait s’inverser dans le prochain rapport, tandis que la croissance des demandes en Californie est « susceptible d’être plus persistante ».

Licenciements dans les banques américaines

Goldman Sachs Group Inc. a prévenu qu’il pourrait y avoir davantage de licenciements et que Bank of America Corp. a ralenti ses embauches, alors que les plus grands prêteurs américains se préparent à une récession potentielle qui a déclenché des licenciements dans toute l’Amérique des affaires.

Bloomberg rapporte que le PDG de Goldman Sachs, David Solomon, a déclaré que la banque pourrait être amenée à réduire son personnel dans certains domaines et à faire preuve de prudence dans l’utilisation de ses ressources financières en raison de l’incertitude économique croissante.

Chez Bank of America, les employés sont moins susceptibles de quitter l’entreprise de leur propre chef, de sorte que l’embauche de nouveaux employés a ralenti. Son directeur général, M. Moynihan, a déclaré que la banque s’efforçait de gérer ses effectifs en prévision de la récession attendue. Auparavant, la banque Morgan Stanley a lancé un plan de licenciement d’environ 2 000 personnes, soit environ 2% du nombre total d’employés.