Baisse du pétrole sur fond d’inquiétudes concernant l’économie américaine et les perturbations de l’offre

Les prix du pétrole se sont affaiblis mercredi après avoir enregistré des gains importants, les marchés de l’énergie ayant pris en compte les inquiétudes économiques américaines et les éventuelles perturbations de l’approvisionnement dues à la crise persistante en mer Rouge.

Les contrats à terme sur le pétrole brut Brent, référence mondiale, ont baissé de 0,46% à 75,54$ le baril, tandis que les contrats à terme sur le pétrole brut West Texas Intermediate (WTI), référence américaine, ont baissé de 0,63% à 69,94$ le baril.

Les prix du brut avaient augmenté d’environ 2 dollars en début de semaine, les tensions en mer Rouge s’étant aggravées après les attaques du week-end de la marine américaine contre les navires du groupe militant yéménite Houthi et le déploiement signalé du navire de guerre iranien Alborz dans la région lundi.

La perspective d’un combat plus large risque de fermer des voies navigables essentielles pour le transport du pétrole et de perturber les flux commerciaux.

Cependant, les marchés se sont affaiblis au cours de la session précédente, la confiance dans le potentiel de réduction rapide et agressive des taux d’intérêt de la Réserve fédérale ayant diminué avant la publication du procès-verbal de la réunion de décembre de la banque centrale et des données relatives à l’emploi aux États-Unis.

Les marchés pétroliers ont été affectés par la pression générale observée sur les actifs à risque, les marchés boursiers étant également dans le rouge. La baisse s’est également produite en dépit de l’aggravation du conflit au Moyen-Orient.

Les analystes attendent des indices de la réunion du JMMC de l’OPEP+

Les prix du brut ont été maintenus sous contrôle avant la réunion du Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC) de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) en février, car on s’attend à une offre de pétrole suffisante au cours du premier semestre de cette année.

Trois sources du comité ont déclaré que la date de la réunion n’avait pas encore été fixée.

La situation géopolitique actuelle est une source d’inquiétude pour le marché, bien qu’un équilibre pétrolier relativement confortable au premier semestre 2024 contribuerait à réduire certaines incertitudes, selon les analystes.

L’OPEP et ses alliés menés par la Russie (OPEP+) pourraient avoir du mal à procéder à des réductions supplémentaires si le besoin s’en faisait sentir en 2024, compte tenu de l’ampleur des réductions actuelles, qui ont été alimentées par des réductions volontaires plutôt que par une réduction menée par le groupe.

Lors de sa dernière réunion en novembre, l’OPEP+ a convenu de réduire volontairement sa production de 2,2 millions de barils par jour (bpj) au cours du trimestre actuel, l’Arabie saoudite maintenant sa réduction volontaire existante.

En ce qui concerne les stocks, l’American Petroleum Institute (API) devrait publier ses données plus tard dans la journée, tandis que les données de l’Energy Information Administration (EIA), qui ont été retardées en raison du congé du Nouvel An lundi, sont attendues jeudi.

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