Les activités nationales du Credit Suisse et de sa banque d’investissement, qui emploient plus de 30 000 personnes, devraient être les plus touchées par les réductions, selon des sources familières avec les plans de la direction d’UBS, rapporte le Financial Times.
Les mêmes sources ont ajouté qu’il était trop tôt pour dire combien d’employés seraient supprimés, mais qu’il pourrait s’agir d’environ un tiers des 120 000 personnes du groupe combiné, UBS fermant une grande partie de la banque d’investissement et supprimant les emplois qui se chevauchent.
Le Credit Suisse, qui employait un peu plus de 50 000 personnes à la fin de l’année dernière, était déjà sur la brèche, avec 4 000 licenciements cette année. À la suite du rachat, bon nombre des 17 000 banquiers d’affaires du Credit Suisse devraient perdre leur emploi, UBS fermant une grande partie de l’unité.
Fermeture de succursales
UBS, qui emploie 74 000 personnes dans le monde, cherchera également à supprimer les postes du Credit Suisse qui font double emploi en Suisse, à fermer ses succursales et à réduire son personnel administratif. Selon l’annonce de la direction de la banque, UBS tentera de réduire ses coûts de huit milliards de dollars par an jusqu’en 2027, dont six milliards proviendront de la réduction du nombre d’employés et deux milliards de la réduction des dépenses informatiques.
Le Credit Suisse a dépensé 8,8 milliards de francs (environ 9,4 milliards de dollars) l’année dernière. Dans un mémo adressé au personnel lundi, le Credit Suisse a déclaré que les décisions en matière d’emploi n’avaient pas encore été prises. L’association des employés de banque suisses a demandé à l’équipe de direction du Credit Suisse de mettre en place un groupe de travail pour gérer le risque de licenciements massifs, avertissant qu’il s’agit d’une question d’économie nationale.