La Chambre des représentants américaine adopte un projet de loi visant à interdire les importations d’uranium russe

Lundi, la Chambre des représentants des États-Unis a adopté un projet de loi interdisant les importations d’uranium russe en réponse à l’agression de Moscou en Ukraine.

La loi sur l’interdiction des importations d’uranium russe, présentée par Cathy McMorris Rodgers, représentante de Washington, est confrontée à une décision cruciale. Le projet de loi doit faire l’objet d’un vote, qui requiert une majorité des deux tiers pour être adopté.

L’approbation du Sénat et la signature du président Joe Biden seraient nécessaires pour que la proposition de loi devienne une loi. Toutefois, le calendrier serré de la chambre haute fait douter qu’il y ait suffisamment de temps pour voter cette année.

La proposition bipartisane vise à mettre un terme aux importations de combustible nucléaire russe, ce qui pourrait considérablement influencer la position du Sénat sur la législation connexe.

Si le projet de loi est adopté, il mettra fin aux importations d’uranium de Moscou dans les 90 jours suivant sa promulgation, avec une dérogation possible jusqu’en janvier 2028.

La proposition d’interdiction a été approuvée par une commission de la Chambre des représentants et un groupe sénatorial, et a reçu le soutien bipartisan de leaders tels que les sénateurs Joe Manchin (D-W.Va) et John Barrasso (R-WY).

Toutefois, l’effort législatif a des conséquences économiques. Le Congressional Budget Office a mis en garde contre une augmentation de 13 % des coûts du combustible nucléaire aux États-Unis, car le projet de loi introduit un retrait des services d’enrichissement abordables de la Russie, ce qui pourrait provoquer des perturbations sur le marché du combustible nucléaire.

En réponse à ces questions, l’administration Biden a demandé au Congrès d’allouer 2 milliards de dollars pour renforcer les capacités locales d’enrichissement des États-Unis, essentielles pour les réacteurs nucléaires avancés et conventionnels.

Cette décision stratégique souligne l’attention renouvelée portée à l’autosuffisance et à la résilience du secteur énergétique du pays.

L’Administration de l’information sur l’énergie (EIA) a indiqué que les centrales nucléaires américaines ont importé environ 12% de leur uranium de Russie l’année dernière. Ce chiffre est à comparer aux 27% et 25% d’uranium provenant respectivement du Canada et du Kazakhstan.

 

 

L’interdiction potentielle des importations d’uranium russe par les États-Unis pourrait favoriser le Canada

 

L’interdiction potentielle par les États-Unis des importations d’uranium russe pourrait accroître les expéditions en provenance du Canada, deuxième producteur mondial de cet élément chimique.

Le bassin d’Athabasca, dans le nord de la Saskatchewan, comprend les mines d’uranium les plus riches du monde, avec des gisements importants et à haute teneur, ce qui en fait une plaque tournante importante pour la production d’uranium.

Le district devrait représenter 15% de la production mondiale d’uranium par an, avec des teneurs 10 à 20 fois supérieures à la moyenne mondiale.

La société canadienne GoldMining Inc. se distingue dans le bassin de l’Athabasca par un ensemble de projets solides, des réserves de liquidités de 163 millions de dollars et un endettement nul.

La société s’apprête à relancer ses activités d’exploration sur le projet d’uranium Rea, dans le bassin occidental de l’Athabasca. Ce projet marque une avancée significative dans le domaine du combustible nucléaire pour GoldMining, qui élargit ainsi l’éventail de ses avoirs miniers.

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