Lundi, les prix du pétrole brut ont été stimulés par des données chinoises optimistes et des prévisions de réduction des stocks de la part des principaux producteurs.
Les contrats à terme sur le pétrole West Texas Intermediate pour livraison en octobre ont augmenté de 0,12% pour atteindre 85,65$ le baril. De même, les contrats de pétrole Brent pour les exportations de novembre ont augmenté de 0,03% pour atteindre 88,58$ le baril lors de la session asiatique de l’après-midi du 4 septembre.
La semaine dernière, les deux indices de référence ont maintenu des prix élevés pendant plus de six mois, interrompant ainsi leur mouvement de baisse de deux semaines.
En ce qui concerne la demande, l’activité manufacturière en Chine a connu une expansion inattendue en août. Cela a suscité des espoirs quant à la santé économique du premier importateur mondial de pétrole.
Selon Pékin, les mesures de soutien économique telles que les réductions des taux de dépôt et l’assouplissement des règles d’emprunt ont soutenu les prix des carburants.
D’autre part, les investisseurs attendent toujours des mesures plus importantes pour stimuler le secteur immobilier du pays. C’est un facteur important qui a pesé sur l’économie chinoise en se remettant de la pandémie.
Les prévisions de réduction de l’offre de pétrole ont augmenté après que le vice-premier ministre russe se soit mis d’accord avec l’OPEP sur la réduction des exportations. Des informations sur les réductions estimées devraient également être officiellement annoncées cette semaine.
Par ailleurs, la Russie a indiqué qu’elle réduirait ses livraisons de 300 000 barils par jour en septembre. Cette réduction serait suivie d’une diminution de 500 000 bpj en août. L’Arabie saoudite prévoit également une réduction volontaire d’un million de bpj en octobre.
La reprise de la demande américaine tire les prix du pétrole vers le haut
Selon l’Administration américaine d’information sur l’énergie, la demande de pétrole aux États-Unis s’est renforcée alors que les stocks de brut ont diminué.
Les analystes ont déclaré que les prix des carburants ont très bien réagi aux données du marché du travail, qui laissent présager une baisse des taux d’intérêt. Ils ont ajouté que les matières premières étaient sur la bonne voie, le Brent se négociant à son niveau le plus élevé de l’année.
Les réductions de l’offre se sont combinées aux restrictions imposées par l’OPEP et l’OPEP+ pour tirer les prix du pétrole vers le haut. D’autres experts ont déclaré que l’évolution future des prix serait davantage motivée par une augmentation de la demande que par des réductions de l’offre, ce qui aurait pour effet d’affaiblir la production.
Par ailleurs, la hausse des prix de l’essence a laissé des traces pendant un certain temps aux États-Unis. Toutefois, l’appétit pour l’essence pendant la saison estivale, où la demande est forte, a probablement dépassé les chiffres de l’année dernière.
