Le pétrole s’éloigne de la hausse, le marché se concentre sur les tensions au Moyen-Orient

Les prix du pétrole ont baissé mardi, reprenant leur souffle après une hausse au cours de la session précédente, alors que les acteurs du marché ont pratiqué la prudence sur les préoccupations de l’offre dans le cadre de la guerre en cours entre Israël et le groupe militant palestinien Hamas.

Le contrat à terme de décembre sur le pétrole brut Brent a chuté de 0,49% à 87,72 $ le baril, tandis que le contrat à terme sur le pétrole brut West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en novembre a perdu 0,47% à 85,97 $ le baril.

Les indices de référence du pétrole mondial et américain ont gagné près de 4 $ lundi, le risque géopolitique au Moyen-Orient provoqué par le conflit israélo-palestinien ayant accru les inquiétudes des traders quant à l’impact de cette querelle sur les pays producteurs de pétrole voisins.

Les analystes ont déclaré qu’une incertitude significative subsistait sur les marchés pétroliers après l’attaque contre Israël au cours du week-end, ajoutant que les marchés considéraient désormais une prime de risque.

Israël est un petit producteur de pétrole brut, mais les marchés s’inquiètent du fait que les combats perturbent l’approvisionnement au Moyen-Orient et aggravent une pénurie prévue pour le reste de l’année 2023.

La guerre aurait entraîné la fermeture du port et du terminal pétrolier d’Ashkelon.

 

 

L’accent mis sur l’implication de l’Iran sur les marchés pétroliers dans le conflit

Le porte-parole de la Maison Blanche pour la sécurité nationale, John Kirby, a déclaré lundi que l’Iran était complice du conflit, car il « soutient depuis longtemps les militants palestiniens et d’autres réseaux terroristes dans la région en leur fournissant des ressources, des capacités et de la formation ».

Toutefois, M. Kirby a précisé qu’il n’existait aucune preuve spécifique de ces attaques. Le secrétaire d’État américain Antony BlinkenIran a également déclaré que Washington n’avait aucune connaissance directe de la responsabilité de l’Iran dans l’attaque contre Israël.

Selon l’analyste énergétique Vivek Dhar, si les États-Unis obtiennent des preuves établissant un lien direct avec l’Iran, on peut s’attendre à une réduction rapide des exportations de pétrole du pays.

Si l’implication de l’Iran est confirmée, cela pourrait faire grimper les prix du pétrole, Washington étant susceptible d’appliquer des sanctions pétrolières plus strictes à l’encontre du pays, ce qui aurait pour effet de resserrer encore davantage le marché.

Alors que l’on estime actuellement que le prix du Brent se stabilisera entre 90 et 100 $ le baril au quatrième trimestre 2023, la querelle entre Israël et le Hamas laisse entrevoir la possibilité que les contrats à terme sur le Brent s’échangent à 100 $ le baril, voire plus.

Dans des nouvelles plus optimistes pour l’approvisionnement en pétrole, cinq sources ont déclaré que les États-Unis et le Venezuela auraient avancé dans les discussions qui pourraient offrir à Caracas un allègement des sanctions.

La solution potentielle consiste à faire en sorte qu’une compagnie pétrolière étrangère supplémentaire prenne du pétrole brut vénézuélien pour rembourser la dette, à condition que le président Nicolas Maduro poursuive ses discussions avec l’opposition mexicaine.

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