Le pétrole vacille alors que l’OPEP refuserait l’appel à l’embargo de l’Iran

Les prix du pétrole ont légèrement baissé jeudi après avoir enregistré des gains lors de la session précédente, alors que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) aurait refusé la demande de l’Iran d’arrêter les livraisons de pétrole à Israël et que les Etats-Unis envisagent d’alléger les sanctions contre le secteur de l’énergie du Venezuela.

Les contrats à terme de décembre sur le pétrole brut Brent ont glissé de 1,74% à 89,91 $ le baril, tandis que les contrats à terme de novembre sur le pétrole brut américain West Texas Intermediate (WTI), qui expireront vendredi, ont chuté de 1,75% à 86,77 $ le baril.

Les contrats à terme sur le brut WTI pour livraison en décembre, le contrat le plus actif, se négociaient également en baisse de 1,64 % à 85,84 dollars le baril.

Les indices de référence internationaux et américains ont augmenté d’environ 2 % mercredi suite à des inquiétudes concernant des perturbations potentielles de l’approvisionnement après que l’Iran a exhorté les pays islamiques à imposer un embargo pétrolier rapide et total à Israël en raison des combats dans la bande de Gaza.

L’observation par les États-Unis d’une baisse de l’offre plus importante que prévu au cours de la semaine précédente a également contribué à l’augmentation des stocks de pétrole déjà restreints.

 

 

L’OPEP refuse l’appel à l’embargo de l’Iran, le pétrole fait face à une pression à la hausse

 

La baisse des prix du pétrole jeudi est due au fait que l’OPEP n’a pas tenu compte de la demande du ministre iranien des affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, de sanctionner et d’arrêter le transport de pétrole vers Israël.

La veille, M. Amirabdollahian avait appelé les membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) à imposer des interdictions pétrolières à Israël et à expulser tous les ambassadeurs israéliens.

Quatre sources du groupe de producteurs ont déclaré que l’OPEP ne prévoyait pas dans l’immédiat de prendre des mesures ou d’organiser des réunions d’urgence à la suite de la déclaration d’Amirabdollahian.

L’OPEP supervise la production d’un tiers du pétrole mondial, ce qui inclut certains pays islamiques, comme l’Iran.

Selon les analystes, Israël importe environ 250 000 barils par jour (bpj), principalement du Kazakhstan, de l’Azerbaïdjan, de l’Irak et de pays africains. Ils estiment également qu’il est peu probable que le transport de pétrole en provenance du Kazakhstan et de l’Azerbaïdjan, qui sont des alliés importants d’Israël, soit interrompu.

Les prix du brut ont également reculé, la visite du président américain Joe Biden dans le pays s’étant achevée sans alimenter la querelle entre Israël et le Hamas.

Toutefois, le marché pétrolier est soumis à des pressions à la hausse en raison de la distribution par les États-Unis d’une licence de six mois autorisant les transactions dans le secteur pétrolier du Venezuela, membre de l’OPEP, après que le gouvernement et l’opposition du pays ont convenu d’organiser des élections équitables en 2024.

La production vénézuélienne pourrait contribuer à maintenir les prix du pétrole sous contrôle dans le contexte des tensions au Moyen-Orient, des sanctions pétrolières russes et des réductions de production de l’OPEP. Néanmoins, après avoir fait face aux sanctions pendant des années, le pays aurait besoin d’investissements pour augmenter les flux de pétrole.

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