Le prix de l’or a baissé lundi après que la forte demande pour le métal jaune ait conduit à des gains significatifs la semaine précédente, les investisseurs gardant un œil sur la perspective de l’extension de la guerre Israël-Hamas à d’autres nations.
L’or au comptant a chuté de 1,09% à 1 911,81 $ l’once, tandis que les contrats à terme sur l’or de décembre ont perdu 0,89% à 1 924,25 $ l’once.
Le métal refuge a augmenté de plus de 5% la semaine dernière, les combats entre Israël et le groupe militant palestinien Hamas ayant incité les acteurs du marché à adopter une approche plus défensive.
Les investisseurs évaluent à présent la possibilité d’une extension du conflit au Moyen-Orient, avec une invasion terrestre de Gaza par Israël en vue.
L’augmentation de l’indice des prix à la consommation (IPC) aux États-Unis, qui a atteint 3,7 % en glissement annuel en septembre, laisse présager une période prolongée de hausse des taux d’intérêt de la part de la Réserve fédérale.
Ces perspectives ont pesé sur les prix de l’or depuis 2022, et comme la banque centrale devrait rester ferme sur les taux, toute hausse importante du métal jaune devrait être freinée.
L’or a considérablement augmenté en raison d’une forte demande, bien que le dollar américain soit resté le principal refuge. La semaine dernière, les flux entrants vers le billet vert ont presque atteint leur plus haut niveau en dix mois.
Le cuivre se redresse, les investisseurs attendent la publication du PIB chinois
Dans l’espace des métaux industriels, le prix du cuivre s’est négocié à la hausse lundi, se remettant d’un plus bas de près de cinq mois la semaine dernière.
Les contrats à terme sur le cuivre pour livraison en décembre ont gagné 0,3% pour atteindre 3,58 $ la livre.
L’attention des investisseurs se tournera cette semaine vers les données économiques de la Chine, un importateur majeur du métal rouge, principalement le produit intérieur brut (PIB) du pays pour le troisième trimestre.
Les données relatives au PIB chinois seront publiées le 18 octobre et sont estimées à une croissance de 4,4%, ce qui représente une baisse significative par rapport aux 6,3% du deuxième trimestre.
Les analystes prévoient un ralentissement de la deuxième économie mondiale, car l’activité des entreprises faiblit malgré l’introduction par Pékin d’une série de mesures de relance destinées à soutenir les performances économiques.
Cette notion représente une situation défavorable pour la demande chinoise de cuivre et pourrait faire baisser les prix du métal rouge dans les semaines à venir. Au cours de l’année écoulée, les inquiétudes concernant l’économie chinoise sont devenues une faiblesse majeure pour le cuivre.
La Banque Populaire de Chine (PBOC) doit également annoncer sa décision concernant les taux de prêt, les marchés s’attendant à ce que les taux restent stables.