Vendredi, les prix du blé ont augmenté après que la Chambre de commerce de Rosario (BCR) en Argentine ait réduit ses prévisions de production pour la saison de récolte 2022-2023.
Le contrat de la matière première pour livraison en mars s’échangeait en hausse de 0,30% à 760$ la tonne métrique le 06 décembre.
Cette dynamique haussière est intervenue après que BCR a réduit la production de blé du pays de 300 000 tonnes à 11,5 millions de tonnes.
De même, le ministère américain de l’agriculture a réduit la production de Buenos Aires à 12,5 millions de tonnes et diminué ses exportations à 7,5 millions de tonnes pour l’année de marché 2022-2023.
En outre, les agriculteurs argentins ont hésité à vendre leurs récoltes car ils n’ont pas pu honorer les contrats en raison de la sécheresse prolongée. Par conséquent, cela a entravé les ventes de blé du pays et pourrait même affecter ses exportations.
En outre, l’offre mondiale élevée a accentué la pression sur le prix de la denrée.
En particulier, l’autorité française de l’agriculture et des produits de la mer a prévu que ses exportations augmenteraient à 10,3 millions de tonnes au cours de la saison juillet-juin de l’année prochaine.
Auparavant, l’agence avait prévu 10 millions de tonnes le mois dernier en raison de la demande du Maroc et de la Chine.
De même, les analystes prévoient que la production de l’Union européenne augmentera de 2,5% pour atteindre 128,7 millions de tonnes l’année prochaine.
Parallèlement, l’USDA a indiqué que les négociants ont exporté 469 000 tonnes de blé au cours de la semaine qui s’est terminée le 8 décembre.
Cette quantité a dépassé le consensus des experts qui était de 150 000 à 370 000 tonnes.
Jeudi, le ministère indien de l’alimentation a déclaré que les réserves de blé du pays allaient baisser mais a assuré qu’elles reviendraient à la normale la saison prochaine.
L’agence a noté que les stocks de céréales dans les entrepôts du gouvernement pour le mois de décembre ont plongé à leur plus bas niveau en six ans.
Au cours de cette période, les réserves de blé du pays ont chuté à 19 millions de tonnes, contre 37,85 millions il y a un an.
Toutefois, le ministère a déclaré que le stockage serait suffisant pour assurer les opérations du pays jusqu’au retour à la normale la saison prochaine.
En particulier, l’agence prévoit 15,9 millions de tonnes de blé en janvier, ce qui est supérieur aux besoins normaux de 13,8 millions de tonnes.
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