Les contrats à terme sur les actions américaines se sont détendus en fin d’échanges mardi après une hausse des principaux indices malgré un indice des prix à la consommation (IPC) supérieur aux attentes, alors que les marchés vont maintenant se concentrer sur l’indice des prix à la production (IPP) et les ventes au détail, attendus plus tard dans la semaine.
Les contrats à terme du S&P 500 ont perdu 0,04 % à 5 239,00 points, tandis que les contrats à terme du Nasdaq 100 ont perdu 0,09 % pour s’échanger à 18 460,00 points. Les contrats à terme du Dow Jones étaient en baisse de 0,07% à 39 454,00 points.
Les indices de Wall Street ont été principalement tirés par la vigueur du secteur technologique après que le géant des logiciels Oracle Corp., basé à Austin, ait annoncé des bénéfices supérieurs aux attentes pour le troisième trimestre fiscal et signalé qu’il était prêt pour la croissance, car ses clients de l’informatique dématérialisée exploitent l’intelligence artificielle (IA).
L’entreprise a également indiqué qu’elle ferait une annonce aux côtés du leader des semi-conducteurs et de l’intelligence artificielle Nvidia Corp.
L’indice S&P 500 termine à un niveau record, l’IPP et les ventes au détail en ligne de mire
L’indice S&P 500 a progressé de 1,12 % pour atteindre un nouveau record de 5 175,27 points à la clôture mardi, grâce au soutien des valeurs technologiques et à l’intérêt marqué pour l’IA qui a réduit l’impact de la hausse de l’inflation des prix à la consommation.
Le Nasdaq Composite, à forte composante technologique, a clôturé en hausse de 1,54 % à 16 265,64 points, tandis que le Dow Jones Industrial (DJI) Average a ajouté 0,61 % à 39 005,49 points. Cependant, les gains de Boeing Co. ont été limités par des actions plus faibles, qui ont chuté de 4,29% en raison des nouveaux problèmes du constructeur d’avions.
L’IPC américain en février a augmenté de 3,2 % d’une année sur l’autre (YoY) par rapport à la lecture de janvier d’une croissance de 3,1 %, battant l’estimation médiane de 3,1 %. Cependant, les données n’ont pas suffi à affaiblir les perspectives d’une réduction des taux d’intérêt de la Réserve fédérale en juin, bien que le billet vert et les rendements du Trésor aient légèrement augmenté au cours de la séance.
L’IPC de base, qui exclut les coûts volatils de l’alimentation et de l’énergie, a reculé à 3,8 % le mois dernier, contre 3,9 % en janvier, mais il était également supérieur aux prévisions.
La banque centrale garde un œil sur les chiffres de l’inflation, car elle a besoin de plus de preuves que les pressions sur les prix s’atténuent avant d’envisager de réduire les taux d’intérêt.
Les investisseurs vont maintenant suivre de près les données de l’IPP de février et les ventes au détail, qui seront publiées jeudi. Les ventes au détail devraient fournir des indications supplémentaires sur la santé des dépenses de consommation aux États-Unis.
Tout signe d’assouplissement dans la plus grande économie du monde pourrait être considéré comme une raison supplémentaire pour la Fed de commencer à réduire ses taux en juin. L’outil FedWatch du CME a montré que les opérateurs évaluent à 70 % la probabilité que la banque centrale abaisse ses taux d’intérêt de référence de 25 points de base (pb) en juin.
Toutefois, tous les signes indiquent jusqu’à présent que les perspectives de l’économie américaine sont solides, ce qui pourrait inciter la Fed à maintenir une politique monétaire stricte.
