Les prix du café s’améliorent, après les pertes subies

Lundi, les prix du café ont clôturé en hausse modérée, se redressant après les prix bas de la semaine dernière dus à la baisse de la production d’arabica.

Pour la livraison en septembre, les contrats à terme sur le café ont augmenté de 1,04% pour atteindre 160,65 dollars la tonne métrique le 3 juillet lors de la session asiatique de l’après-midi.

En juin, les stocks d’arabica surveillés par l’ICE ont chuté, atteignant leur niveau le plus bas depuis sept mois. Il s’élevait à 541 139 sacs, mais est passé à 544 915 sacs vendredi dernier.

De même, les stocks de fèves robusta ont chuté à leur plus bas niveau en trois mois et demi lundi dernier. Ils ont atteint 7 335 lots mais sont remontés à 7 395 lots jeudi dernier.

Selon les analystes, les prix du café ont bénéficié d’une prévision de déficit plus importante pour 2022/23. Ils ont calculé un déficit de -6,40 millions de sacs à 3,60 millions de sacs coupés. L’estimation de la production totale a été fixée à 164 millions de sacs.

La baisse du consensus sur la production est principalement due à une production plus faible au Brésil et en Colombie. D’autre part, on s’attend à un équilibre neutre en 2023/24, ainsi qu’à un excédent d’arabica et à un déficit de robusta.

D’autres prévoient que le marché mondial du café robusta connaîtra un déficit record de 5,60 millions de sacs en 2023/24.

Selon les experts, la région brésilienne de Minas Gerais a reçu 0,10 mm de pluie la semaine dernière, soit 5,00% de la moyenne historique. Les conditions météorologiques sèches auraient un impact positif sur le rythme de la récolte.

Mercredi dernier, une coopérative d’exportation de café au Brésil a indiqué que la récolte était achevée à 27,80%.

 

La production de café du Nicaragua devrait s’affaiblir

La production de café du Nicaragua devrait rester stable au cours de l’année commerciale 2023/24.

Bien que les agriculteurs soient soulagés par la baisse des prix des engrais, les chocs climatiques et le soutien insuffisant aux travailleurs pèsent sur la production.

Selon les experts de l’agence, la production d’arabica resterait stable à 2,46 millions de sacs de 60 kilos. Cela s’explique par des années d’application minimale d’engrais. De plus, les estimations fluctueraient en raison des conditions météorologiques El Niño.

Aussi, le changement climatique est un facteur préoccupant pour l’industrie du café au Nicaragua. Des phénomènes météorologiques extrêmes peuvent se produire fréquemment et exercer une forte pression sur les cultures.

Pour finir, la disponibilité de la main-d’œuvre pour la récolte du café est considérée comme un facteur important de la production du pays.

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