Les prix du pétrole augmentent en raison des tensions en mer Rouge et de la sortie de l’Angola de l’OPEP

Lundi, les prix du pétrole ont augmenté en raison des craintes que les Houthis intensifient leurs attaques en mer Rouge, malgré le retrait de l’Angola de l’OPEP+, qui a revu à la hausse ses prévisions de production pour 2024.

Les contrats à terme sur le pétrole brut West Texas Intermediate (WTI) de février, référence américaine, ont augmenté de 0,31% pour atteindre 73,79 $ le baril le 25 décembre. Autrement dit, les observateurs de l’industrie prévoient un gain supplémentaire de 0,11% à 73,87 $ le baril dans la prochaine session du marché.

Les traders sont restés prudents car les menaces de perturbation des voies d’approvisionnement causées par les attaques maritimes des Houthis n’ont pas été résolues. La semaine dernière, les États-Unis ont annoncé la création d’un groupe de travail multinational pour protéger le commerce de la mer Rouge.

Malheureusement, les États-Unis ont eu du mal à recruter des membres, les autres pays craignant que la coalition n’aggrave les tensions. Les Houthis ont multiplié les attaques contre les navires commerciaux traversant le canal de Suez en représailles aux bombardements israéliens sur Gaza.

Dans un premier temps, le groupe militant n’a visé que les navires battant pavillon israélien. Néanmoins, en décembre, il a commencé à attaquer même les pétroliers non affiliés à Israël.

En conséquence, les expéditeurs ont réorienté leurs navires afin d’éviter la mer Rouge en empruntant la route sud-africaine, plus longue. Les analystes mettent en garde contre les hausses de prix lorsque les transporteurs répercutent sur les consommateurs les coûts de fret supplémentaires liés à l’allongement de la durée du voyage.

De plus, l’emprunt d’un itinéraire plus long allonge les délais de livraison, ce qui peut entraîner des pénuries temporaires.

Parallèlement, les États-Unis ont maintenu leur production de pétrole brut à un niveau record en décembre, ce qui leur a permis de combler l’écart causé par les réductions de production de l’OPEP+. L’Amérique est donc devenue le nouveau producteur mondial de pétrole, remplaçant l’Arabie saoudite.

 

 

L’Angola quitte l’OPEP+ en refusant de réduire sa production de pétrole

 

 

Le pétrole a rebondi après un effondrement en deux séances provoqué par le départ de l’Angola de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et de ses alliés (OPEP+). L’Angola a annoncé jeudi son retrait de l’organisation, qui prendra effet le 1er janvier de l’année prochaine.

Le pays d’Afrique centrale, qui a rejoint l’OPEP+ en 2007, a produit en moyenne 1,1 million de barils par jour (bpj) de pétrole brut. Il a contribué à hauteur de 3,93% à la production de 28 millions de barils par jour du groupe de 13 membres.

Les économistes craignent que les petits producteurs sud-africains ne suivent l’exemple de l’Angola pour échapper à leurs engagements de réduction de la production d’or noir. Les initiés ont fait état de désaccords entre les membres concernant la réduction de la part de marché causée par les réductions.

En conclusion, l’Angola pourrait se concentrer sur l’expansion de ses opérations de forage de pétrole brut sans contraintes.

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