Vendredi, les prix du pétrole brut ont légèrement augmenté en raison de la baisse des stocks de brut aux États-Unis et de l’augmentation des importations de carburant par la Chine.
Les contrats à terme sur le pétrole brut West Texas Intermediate pour livraison en septembre ont augmenté de 0,75% pour atteindre 76,22 dollars le baril. De même, les contrats sur le pétrole Brent ont augmenté de 0,59% pour atteindre 80,11 dollars le baril lors de la session asiatique de l’après-midi du 21 juillet.
Malgré la hausse des prix des carburants, les perspectives de baisse de la demande inquiètent les investisseurs. Les données économiques positives et la baisse de l’inflation depuis que la Réserve fédérale a entamé ses campagnes de hausse des taux ont stimulé la demande cette année.
De plus, la Fed devrait relever son taux d’intérêt de référence au jour le jour de 25 points de base supplémentaires. La semaine prochaine, elle pourrait atteindre une fourchette de 5,25% à 5,50% pour la dernière fois de son cycle.
Au cours de la séance précédente, les prix ont chuté après que les données ont montré que les stocks de pétrole américains ont diminué plus que les analystes ne le prévoyaient. Selon les experts, cette baisse n’a pas été assez importante pour répondre aux attentes des marchés. La baisse de la demande d’essence pour cette période en est en partie la cause.
Pour finir, la reprise économique en Chine après la fin des restrictions COVID-19 n’a pas répondu aux attentes. Ses importations de pétrole en glissement annuel ont augmenté de près de la moitié en juin, alors que les niveaux de stocks ont presque atteint un record. Les traders ont déclaré que le pays asiatique achetait du carburant brut à prix réduit à la Russie.
Le resserrement de l’offre a tiré les prix du pétrole vers le haut
Les deux principaux indices de référence du pétrole, le WTI et le Brent, ont vu leurs prix augmenter et ont failli connaître une quatrième hausse consécutive.
En Asie, le carburant a enregistré un léger gain hebdomadaire, les marchés ayant dû faire face à des signes de resserrement de l’offre. Toutefois, ces gains ont été limités par un rapport de la Chine montrant une croissance du produit intérieur brut du deuxième trimestre inférieure aux attentes.
D’autre part, les déclarations de l’Arabie saoudite et de la Russie sur d’éventuelles réductions de la production ont entraîné une certaine hausse des prix du pétrole.
Également, les exportations de brut de la Russie ont montré des signes de déclin pour la deuxième semaine consécutive et ont prévu une baisse de six mois. En outre, la Russie se prépare à réduire ses livraisons de 500 000 barils par jour en août. Elle prévoit également de tenir une partie de sa promesse de réduire les exportations de pétrole pour le mois à venir.
