Le pétrole tombe à son plus bas niveau depuis six mois en raison du scepticisme de l’OPEP+

Le pétrole tombe à son plus bas niveau depuis six mois en raison du scepticisme à l’égard de l’OPEP+.

Les prix du pétrole ont étendu leur série de pertes à cinq séances mercredi, les traders doutant que l’OPEP+ honore ses promesses de réduction de la production.

Le prix du pétrole brut West Texas Intermediate (WTI) a clôturé en baisse de 4,07% à 69,38 $ le baril, son prix le plus bas depuis juin. Toutefois, les observateurs du secteur prévoient un léger rebond de 0,66% à 69,84 $ lors de la prochaine séance de marché.

Les contrats à terme sur le pétrole Brent pour livraison en février ont également perdu 3,76% à 74,30 $ le baril. Les deux indices de référence se sont redressés après les discussions entre l’Arabie saoudite et la Russie qui ont soutenu les prix du pétrole.

Les États-Unis ont enregistré une production quotidienne moyenne record de 13,24 millions de barils en août et en septembre. La demande intérieure croissante durant l’hiver a permis d’éviter l’accumulation des stocks de pétrole.

Les données de l’Energy Information Administration (EIA) montrent que les stocks de pétrole brut ont diminué de 4,63 millions de barils au cours de la semaine qui s’est achevée le 24 novembre. Ce chiffre dépasse les prévisions qui tablaient sur une baisse de 1,35 million de barils et efface les 1,61 million de barils gagnés la semaine précédente.

Parallèlement, l’American Petroleum Institute (API) a indiqué que les stocks de pétrole américains avaient augmenté de 0,59 million de barils au cours de la semaine qui s’est achevée le 1er décembre. Ces données sont contraires au déficit de 2,27 millions de barils annoncé par le consensus du marché.

Les stocks d’essence dans le pays ont également augmenté de 5,42 millions de barils, bien au-delà de l’augmentation prévue de 1,03 million de barils. Ce chiffre souligne la baisse de la demande d’essence aux États-Unis, en partie due à la popularité croissante des véhicules électriques.

 

 

Les réductions volontaires de la production de l’OPEP+ suscitent l’incertitude

 

À la suite de la réunion de l’OPEP+ du 30 novembre, le groupe a déclaré qu’il intensifierait le resserrement des rendements d’environ 2,20 millions de barils par jour (bpj) en 2024.

L’Arabie saoudite et la Russie ont également décidé de continuer à réduire leur production de pétrole de 1,30 million de bpj.

Le chef de file de l’OPEP+ a déclaré que les réductions supplémentaires étaient volontaires et devaient être annoncées indépendamment par chaque membre. Le caractère non obligatoire de ces réductions avait rendu les analystes incertains quant à l’atteinte du quota.

Des initiés ont affirmé que des désaccords entre les délégués avaient entraîné le report de la réunion par rapport à la date initiale du 26 novembre. Les membres africains du groupe se seraient opposés à une réduction plus importante, refusant de voir leurs bénéfices et leurs parts de marché pétrolier diminuer davantage.

Les économistes s’attendent à ce que le déclin des prix du brut se poursuive à moins que l’OPEP+ ne garantisse des réductions supplémentaires.

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