The treasury bonds are influencing stocks despite bank profits

Citigroup fait face à des retards avec la banque d’investissement chinoise : Report

Le géant bancaire américain Citigroup Inc. est confronté à des retards dans l’établissement de sa banque d’investissement à part entière en Chine, citant les difficultés à se conformer aux lois sur les données du pays.

Des personnes au fait du dossier ont déclaré que la société s’attend désormais à pouvoir lancer ses activités sur le marché chinois des valeurs mobilières au plus tôt vers la fin de l’année prochaine.

Citigroup, dont le siège est à New York, n’a pas encore fourni de calendrier précis quant à la date à laquelle l’activité serait prête, bien qu’elle ait initialement prévu l’obtention de la licence de la banque à la mi-2023, selon l’une de ces personnes.

Citigroup a refusé de répondre à une demande de commentaire sur cette affaire.

Le grand fournisseur de services financiers a demandé à gérer des opérations de courtage et de négociation de contrats à terme en Chine en 2021, lorsque Pékin a également pris des mesures pour renforcer la sécurité des données en introduisant de nouvelles règles qui exigent que les entreprises créent de nouvelles infrastructures avant de recevoir le feu vert pour les licences.

Le projet d’activité de titres de Citigroup dispose déjà d’un directeur général (CEO), d’un directeur financier (CFO) et d’un directeur de la conformité (CCO), conformément aux conditions de la demande d’autorisation.

Toutefois, l’entreprise aurait suspendu certains recrutements en raison de l’incertitude quant à la date d’achèvement du système technologique.

Citigroup doit disposer d’un personnel de plus de 30 personnes et d’une infrastructure autonome avant de pouvoir demander un examen sur place et d’obtenir l’autorisation d’exploiter sa banque d’investissement chinoise.

 

 

Les banques mondiales gardent les informations sur la Chine à l’écart

 

L’extension de la procédure est intervenue dans un contexte de crise immobilière et de morosité économique en Chine. Le conflit commercial entre le pays et les États-Unis a également affaibli l’intérêt de certaines banques mondiales à élargir rapidement leur champ d’action sur le continent.

Les banques internationales se sont efforcées de localiser la technologie et de séparer les informations chinoises des autres. Depuis 2021, l’administration du président Xi Jinping a introduit des restrictions supplémentaires sur la circulation des données à travers les frontières du pays.

Plusieurs banques et sociétés de gestion d’actifs ont construit des centres onshore pour s’assurer que leurs informations sur la Chine restent uniquement dans le pays, ce qui augmente les coûts et renforce les barrières de gestion.

Citigroup a réduit ses activités dans certains domaines en Chine, notamment en cessant ses opérations de banque de détail et en vendant son portefeuille de gestion de patrimoine de détail chinois de 3,6 milliards de dollars à HSBC Holdings plc, dont le siège est à Londres.

Qui plus est, son rival Morgan Stanley aurait déplacé ses 200 développeurs technologiques hors du continent cette année et a commencé à mettre en place un système autonome dans le pays pour se conformer à la réglementation.

Goldman Sachs Group Inc. a également supervisé un système pour ses opérations onshore en Chine. Le groupe suisse UBS Group AG dispose de serveurs spécifiques pour ses données onshore, tout en séparant ses opérations à l’étranger.

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