Google teste un outil d’IA pour la rédaction de nouvelles

Google, la société d’Alphabet, teste actuellement un produit qui utilise la technologie de l’intelligence artificielle (IA) pour rédiger des articles de presse.

L’entreprise a présenté l’idée à de célèbres organismes de presse tels que le New York Times et le Washington Post.

Son nouvel outil, baptisé Genesis, peut recueillir des informations et générer des articles de presse. L’anonymat a toutefois été préservé lors de la présentation du produit d’IA.

Selon les analystes, Google vise à servir d’assistant personnel aux journalistes. Il souhaite automatiser certaines tâches, afin de leur libérer du temps.

L’entreprise considère également qu’il s’agit d’une technologie responsable qui peut éloigner le secteur de l’édition des problèmes liés à l’IA générative.

Toutefois, certains dirigeants ont trouvé le discours de Google déstabilisant. Pour eux, elle semble considérer comme acquis les efforts déployés pour rédiger des articles crédibles et artistiques.

D’un autre côté, certains experts ont apprécié l’engagement à long terme du PDG Sundar Pichai envers le secteur du journalisme.

Selon Jeff Jarvis, professeur de journalisme, le nouvel outil de Google présente des avantages et des inconvénients potentiels. Il a ajouté que si le nouvel outil peut fournir des informations précises et fiables, il est recommandé aux journalistes de l’utiliser.

Néanmoins, si les journalistes et les organismes de presse l’utilisent à mauvais escient sur des sujets qui nécessitent de la nuance, cela pourrait nuire aux organismes qui l’utilisent.

 

 

Meta et Google bloquent l’accès aux actualités au Canada

Meta et Google ont discuté du retrait des actualités de leurs plateformes et du blocage de l’accès des Canadiens en réponse à la nouvelle législation du pays.

Le mois dernier, le gouvernement du Canada a adopté le projet de loi C-18, intitulé « Loi sur l’information en ligne ». Cette loi vise à réglementer les canaux numériques jouant un rôle intermédiaire dans les médias d’information, afin de promouvoir l’équité.

La nouvelle proposition prévoit que les géants de la technologie doivent payer lorsqu’ils publient des informations canadiennes sur leurs plateformes. On estime qu’elle rapportera 329 millions de dollars par an aux salles de rédaction du Canada.

Également, elle a un impact considérable sur les organismes de presse numérisés qui s’appuient sur les recherches Google pour attirer des lecteurs.

Selon les analystes, la suppression d’un moyen important d’obtenir des informations aurait des répercussions négatives sur les Canadiens. Ils craignent de ne plus pouvoir accéder aux informations.

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