Mardi, IBM a annoncé son partenariat avec un nouveau fabricant de puces japonais, Rapidus, pour créer les puces les plus avancées du monde.
L’accord est intervenu après que les États-Unis ont restreint l’exportation de leurs puces avancées vers la Chine et demandé à leurs alliés de faire de même.
Dans le cadre de cet accord, les deux entreprises vont poursuivre le développement de la technologie du nœud de 2 nanomètres (nm) de la société technologique américaine.
IBM a annoncé ce produit pour la première fois en 2021 et a prédit qu’il permettrait d’atteindre une efficacité énergétique de 75% et des performances supérieures de 45% à celles de la technologie actuelle de 7 nm.
En général, le terme nanomètre dans l’industrie des puces fait référence à un dispositif spécifique plutôt qu’à une mesure.
Par conséquent, plus le nombre de nanomètres est petit, plus la puce est avancée.
Parallèlement, Rapidus prévoit d’utiliser différentes stratégies de fabrication pour assurer la compétitivité du produit.
Par conséquent, les ingénieurs et les scientifiques travailleront avec IBM Japon et les développeurs du complexe Albany Nanotech à New York.
Toutefois, le président de l’entreprise japonaise estime qu’il faudra peut-être dépenser des milliers de milliards de yens pour lancer la production.
Cette déclaration a été faite après que le ministère du commerce de Tokyo a annoncé son intention d’investir 70 milliards de yens dans la société le mois dernier.
En outre, des sources ont noté que d’autres financements seraient en cours.
Pour l’avenir, la société japonaise prévoit de lancer la production de masse dans la seconde moitié de la décennie.
Accord d’acquisition entre Octo et IBM
Avant le partenariat avec Rapidus, IBM a annoncé son intention d’acquérir le fournisseur de services informatiques du gouvernement américain Octo.
Grâce à cet accord, la société new-yorkaise a établi un partenariat de transformation numérique avec l’administration.
En outre, l’accord renforcera la capacité de la firme technologique à soutenir les agences fédérales.
Pour sa stratégie, IBM se concentrera sur l’application de son cloud computing hybride et de l’intelligence artificielle pour aider les institutions gouvernementales dans leurs agendas.
En conséquence, le vice-président chargé du conseil de la société estime que l’accord permettra aux clients fédéraux de mieux servir les citoyens.
Les deux parties espèrent conclure la transaction d’ici la fin de l’année.
