Alors que l’économie de l’Allemagne et de l’Italie s’est affaiblie, une expansion a été enregistrée en France et en Espagne. Les données de la République d’Irlande ont été meilleures que prévu, rapporte Bloomberg. La croissance souligne la résilience de la zone euro après avoir surmonté le risque de pénurie de carburant. Toutefois, comme les économistes prévoient un recul de l’économie au premier trimestre de l’année en cours, le risque de récession demeure.
L’union monétaire, qui s’est élargie à 20 pays cette année après l’adhésion de la Croatie, est aux prises avec des hausses de prix record causées par l’augmentation des coûts énergétiques due à la guerre en Ukraine. Un hiver doux a stabilisé les marchés de l’énergie, bien que les gouvernements européens aient préparé des milliards d’euros d’aides pour les entreprises et les ménages.
La baisse continue du pouvoir d’achat des ménages signifie que l’économie de la zone euro pourrait faiblir au premier trimestre de cette année, estiment les analystes. Le déclin sera probablement peu profond, car les coûts de l’énergie ont diminué et l’économie se porte mieux que prévu, de sorte que la Banque centrale européenne (BCE) pourrait rester concentrée sur la lutte contre l’inflation.
Certaines performances sont bonnes
Une performance supérieure aux attentes devrait consolider la voie de la BCE vers une hausse des taux d’intérêt. Les responsables de la BCE considèrent l’inflation comme une menace plus importante pour l’UE que ce qu’ils considèrent comme un léger ralentissement économique. La BCE devrait accorder une attention particulière à la suppression de l’inflation de base.
L’économie italienne s’est affaiblie de 0,1% au quatrième trimestre de l’année dernière, selon les données de l’institut national de statistiques Istat. Les perspectives à long terme sont meilleures, la Banque d’Italie ayant relevé ses prévisions de croissance économique pour 2023 à 0,6%, contre 0,4% ce mois-ci.
