L’action Oracle a progressé dans les échanges mardi après avoir révélé des résultats supérieurs aux attentes dans son rapport sur le deuxième trimestre 2023.
Lundi, à la clôture de la bourse, le cours de l’action de la société technologique a grimpé de 1,78% pour atteindre 81,28$, et il devrait encore augmenter de 2,08% pour atteindre 82,97$ par action le 13 décembre.
Son bénéfice par action s’est établi à 1,21$, ce qui est supérieur au consensus des analystes (1,16$) et à son précédent record (1,03$).
De même, Oracle a affiché un revenu de 12,3 milliards de dollars, dépassant les prévisions du marché de 11,95 milliards de dollars et battant ses gains du premier trimestre de 11,45 milliards de dollars.
En outre, la société technologique a élargi sa marge d’exploitation ajustée à 41%, contre 39% au premier trimestre.
En conséquence, la société californienne a déclaré que la société Cerner, récemment acquise, a contribué à hauteur de 1,5 milliard de dollars aux recettes du trimestre qui s’est terminé en novembre.
En outre, les bénéfices de ses services de cloud computing et de support de licence ont augmenté de 14% pour atteindre 8,6 milliards de dollars, dépassant les prévisions des experts qui tablaient sur 8,56 milliards de dollars.
En outre, les bénéfices de l’infrastructure d’Oracle ont augmenté de 53% pour atteindre 1 milliard de dollars.
Cette croissance est due au fait que la société technologique s’est concentrée sur le marché de l’informatique en nuage afin de mieux se positionner face à ses concurrents.
Pour l’avenir, elle prévoit une croissance des revenus de 21% à 23% au troisième trimestre.
De même, l’éditeur de logiciels vise un bénéfice par action ajusté de 1,17 à 1,21$ pour l’exercice 2023.
Le ministère de la Défense américain favorise Oracle
Vendredi dernier, le ministère américain de la défense (DoD) a inclus Oracle parmi les plates-formes en nuage pour le contrat Joint Warfighter Cloud Capability (JWCC). Les trois autres sociétés étaient Amazon, Microsoft et Google.
Dans le cadre de cet accord, l’agence obtiendra un accès direct aux quatre fournisseurs sans avoir besoin d’un revendeur ou d’un intermédiaire.
Auparavant, le DoD avait snobé Oracle tandis que les autres entreprises technologiques devenaient éligibles pour le contrat initial.
Cependant, la société technologique a finalement été incluse lorsque l’agence a examiné l’accord.
Selon un analyste, la société californienne a obtenu cette place principalement grâce à son contrat dans le cadre du Commercial Cloud Enterprise de la Central Intelligence Agency.
Grâce à cet accord, la société de logiciels pourrait devenir le quatrième plus grand fournisseur de services aux États-Unis.
