Après avoir augmenté les taux d’intérêt de 75 points de base lors de quatre réunions consécutives, la banque centrale américaine est largement attendue pour un relèvement de 50 points de base plus tard dans la journée. Les opérateurs se tourneront ensuite vers les réunions de jeudi de la Banque d’Angleterre et de la Banque centrale européenne, où l’on s’accorde également pour une hausse des taux de 50 pb.
L’euro a progressé de 0,2% par rapport au dollar pour atteindre 1,06495$, non loin d’un sommet intrajournalier de six mois à 1,0673$ atteint la veille à la suite des chiffres de l’inflation aux États-Unis.
La livre, qui a également atteint son plus haut niveau en six mois à la suite des données américaines, a progressé de 0,1% à 1,2375$, après une brève chute lorsque les données sur l’inflation au Royaume-Uni ont également affiché une baisse plus importante que prévu.
Hausse des prix à la consommation
Mais l’inflation de 10,7% en glissement annuel, qui correspondait à une prévision de 10,9%, reste douloureusement élevée pour les consommateurs britanniques.
Les prix à la consommation américains ont augmenté moins que prévu pour un deuxième mois consécutif en novembre, les prix à la consommation sous-jacents ayant connu la plus faible hausse depuis 15 mois, selon le rapport publié mardi par le département du travail.
Ces données confirment les attentes existantes selon lesquelles la Fed limitera le rythme de ses hausses de taux à 50 points de base. Le principal principe de la conférence de mercredi sera donc le « dot plot » trimestriel de la Fed, qui indique où les responsables politiques s’attendent à ce que les taux soient à la fin de chaque année, et les commentaires du président Jerome Powell.
Une expansion du ‘point’ médian pour le niveau à la fin de 2023 par rapport à la projection de 4,625% à la fin de septembre est largement anticipée, mais une question critique est de savoir de combien il augmentera.
