Les prix du pétrole augmentent alors que l’OPEP+ maintient ses réductions de production

Les prix du pétrole ont augmenté lundi, l’OPEP+ ayant prolongé les réductions de production jusqu’au deuxième trimestre, conformément aux attentes. La Russie s’est également engagée à réduire sa production et ses exportations, ce qui a contribué à la hausse.

Les contrats à terme sur le Brent arrivant à échéance en mai ont grimpé de 0,41% pour atteindre 83,89$ le baril. Par ailleurs, les contrats à terme West Intermediate (WTI) arrivant à échéance en avril ont augmenté de 0,35% pour atteindre 80,25$ le baril.

Par ailleurs, les analystes ont déclaré que la hausse du pétrole brut est attribuée à l’étroitesse persistante du marché physique. Les réductions de production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP+) et les inquiétudes concernant les nouvelles tensions au Moyen-Orient sont des facteurs essentiels.

L’organisation a décidé de prolonger ses réductions volontaires de la production de pétrole de 2,2 millions de barils par jour (bpj) jusqu’au deuxième trimestre. Cette décision vise à soutenir le marché dans un contexte d’incertitudes économiques et d’augmentation de la production en dehors du groupe, l’annonce de la Russie ayant surpris les analystes.

Le vice-premier ministre Alexander Novak a déclaré que la Russie collaborerait avec certains membres de l’OPEP+ pour réduire sa production et ses exportations de pétrole de 471 000 bpj supplémentaires au cours du deuxième trimestre.

Comme l’a fait remarquer un expert, les réductions de l’OPEP+ devraient se traduire par une baisse de la production du groupe de 34,6 millions de bpj au deuxième trimestre, contrairement à la projection initiale qui prévoyait de dépasser les 36 millions de bpj en mai en raison de l’inversion des réductions de l’offre.

Il a également souligné que la récente décision de l’OPEP+ reflétait l’unité au sein du groupe, dissipant les inquiétudes soulevées depuis la réunion ministérielle de novembre, au cours de laquelle l’Angola a quitté l’organisation.

Les réductions de la production de l’OPEP+ soutiennent la reprise du pétrole

Les analystes avaient prédit cette reconduction, mais la prolongation jusqu’à la fin du deuxième trimestre est une surprise, étant donné que le marché devrait s’ouvrir en force.

Pour le deuxième trimestre, l’Irak, les Émirats arabes unis et le Koweït prolongeront les réductions de production de 220 000 bpj, 163 000 et 135 000 bpj, respectivement. En outre, l’Algérie prévoit une réduction de 51 000 bpj, Oman réduira sa production de 42 000 bpj, tandis que le Kazakhstan prolongera ses réductions volontaires de 82 000 bpj.

Depuis la fin de l’année 2022, l’OPEP+ a mis en œuvre des réductions de production pour stabiliser le marché en raison de l’augmentation de la production des États-Unis et d’autres pays non membres, ainsi que des inquiétudes concernant la demande dans les grandes économies confrontées à des taux d’intérêt élevés.

Les registres indiquent que le groupe s’est engagé à réduire sa production depuis 2022, pour un total de plus de 5,86 millions de bpj, ce qui équivaut à 5,7% de la demande quotidienne mondiale.

Parallèlement, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) prévoit un revers pour l’OPEP+, car l’offre mondiale de pétrole, provenant principalement d’acteurs non membres de l’OPEP+ tels que les États-Unis, le Brésil et la Guyane, pourrait atteindre le niveau record de 103,8 millions de bpj en 2024.

 

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