Les prix du pétrole enregistrent de légers gains avant la réunion de l’OPEP

Les prix du pétrole se sont maintenus à leur plus haut niveau depuis cinq mois mercredi, les marchés étant stimulés par un scénario de resserrement de l’offre mondiale en raison d’une baisse possible des stocks américains et de nouveaux signes de perturbations en Russie.

Les contrats à terme sur le pétrole brut Brent pour livraison en juin ont gagné 0,07% à 88,98 $ le baril, tandis que les contrats à terme sur le pétrole brut West Texas Intermediate (WTI) expirant le même mois ont gagné 0,05% à 84,26 $ le baril.

Si les perspectives plus serrées des marchés du brut dans le monde ont permis aux prix de surpasser la hausse du dollar et l’orientation incertaine des taux d’intérêt américains, elles ont également empêché le pétrole de connaître des hausses plus importantes.

Les prix du pétrole ont grimpé en début de semaine après que l’entreprise publique mexicaine Petroleos Mexicanos (Pemex) ait annoncé son intention de réduire certaines exportations de brut au cours des prochains mois.

Les opérateurs attendent la réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses alliés, collectivement connus sous le nom d’OPEP+, qui se tiendra plus tard dans la journée. On s’attend à ce que le groupe maintienne sa politique de production actuelle.

Les marchés devraient également observer une augmentation des perturbations de l’offre au Moyen-Orient, ce qui pourrait propulser les prix du brut à des niveaux atteints pour la dernière fois fin octobre 2023.

Le conflit dans la région continue de s’intensifier après que l’Iran a promis mardi des représailles contre Israël à la suite d’une attaque aérienne israélienne présumée sur le complexe d’une ambassade en Syrie la veille.

L’attaque a causé la mort de sept officiels, dont le commandant du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) Mohammad Reza Zahedi.

 

Moins de stocks américains, plus de perturbations en Russie : les perspectives restent serrées

 

Les signes de diminution des stocks américains se sont multipliés mardi après que les données de l’American Petroleum Institute (API) ont montré que les stocks de brut du pays ont diminué de 2,3 millions de barils au cours de la semaine qui s’est achevée le 28 mars, dépassant les prévisions d’une baisse de 2 millions de barils.

Il s’agit de la troisième baisse hebdomadaire des stocks au cours des quatre dernières semaines, même si elle fait suite à une augmentation de 9,3 millions de barils des stocks de pétrole brut aux États-Unis la semaine précédente.

Ces baisses ont renforcé le potentiel de resserrement des marchés pétroliers dans le pays le plus gros consommateur, d’autant plus que l’augmentation des exportations a comblé le déficit d’approvisionnement de l’OPEP et de la Russie. Les États-Unis devraient également connaître une amélioration de la demande au cours du printemps et de l’été.

Les données de l’API indiquent une tendance similaire dans les données sur les stocks de l’Energy Information Administration (EIA), qui devraient être publiées plus tard mercredi.

L’Ukraine a mené une attaque par drone contre la troisième plus grande raffinerie de pétrole du pays mardi, bien qu’il n’y ait pas eu de dommages sérieux, ce qui a renforcé les paris sur le resserrement de l’offre mondiale.

Toutefois, cette attaque fait suite à une série de frappes similaires sur l’infrastructure énergétique russe, ce qui pourrait encore réduire les exportations du pays.

L’unité touchée traite environ 155 000 barils par jour (bpj).

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