Amazon.com Inc. prévoirait de licencier 10 000 personnes cette semaine alors que la société se prépare à une éventuelle récession et à un ralentissement de la croissance.
Ce licenciement potentiel serait la plus importante réduction de personnel du géant du commerce électronique à ce jour, représentant environ 3% des employés d’Amazon.
Selon une source, les équipes commerciales d’Amazon sont en train de revoir leurs priorités, ce qui pourrait signifier que le nombre d’emplois qui seront supprimés pourrait varier lors de l’annonce officielle.
La source a également indiqué que cette décision affecterait principalement le groupe des appareils d’Amazon, en particulier les responsables de l’assistant numérique à commande vocale Alexa, des haut-parleurs intelligents Echo, ainsi que sa division de vente au détail et de ressources humaines.
Le mois dernier, le directeur financier d’Amazon, Brian Olsavsky, a prédit un ralentissement de ses ventes pendant la période des fêtes de fin d’année, car il continue de lutter contre le coût élevé de l’énergie et l’inflation galopante.
À la lumière de cette sombre prédiction, le PDG d’Amazon, Andy Jassy, a décidé de rationaliser ses opérations en réduisant les coûts.
Des employés de longue date d’Amazon se sont exprimés à ce sujet, soulignant que la réduction des coûts a été la plus importante qu’ils aient connue au cours des derniers mois.
Dans le cadre de cet effort de réduction des coûts, le géant de la vente au détail en ligne a également gelé ses recrutements, retardé l’ouverture de ses entrepôts et mis fin à la plupart de ses activités non rentables, notamment l’équipe de service de télésanté, le dispositif d’appel vidéo pour enfants et un projet de robot de livraison.
L’autorité de la concurrence allemande élargit l’enquête sur Amazon
Lundi, l’agence nationale allemande de réglementation de la concurrence, le Bundeskartellamt (BKartA), annonce l’extension des deux procédures en cours contre Amazon en vertu de la loi allemande sur la concurrence, qui confère à l’agence des pouvoirs supplémentaires pour réglementer les grandes entreprises numériques.
La première enquête examine le mécanisme qui sous-tend le contrôle algorithmique des prix d’Amazon, qui, selon l’agence, pourrait rendre difficile pour les consommateurs de trouver des offres et même les rendre invisibles.
Dans la deuxième enquête, l’autorité examine la pratique du « brandgating » et ses éventuels inconvénients pour les vendeurs. Cela inclut les accords de marque qui décident si un vendeur peut vendre ses produits sur la plateforme de commerce électronique.
Le président de BKartA, Andreas Mundt, a noté : « Nous examinons dans les deux procédures si et comment Amazon entrave les opportunités commerciales des vendeurs qui sont actifs sur la place de marché Amazon et qui sont en concurrence avec le propre commerce de détail d’Amazon. »
« Amazon exploite la place de marché la plus importante dans le domaine du commerce électronique et occupe donc une position clé dans ce domaine, ce qui lui permet de fixer des règles de concurrence de grande portée sur sa plateforme. Nos nouvelles compétences, qui visent précisément à restreindre ce pouvoir de fixer des règles, nous permettent d’intervenir plus efficacement contre les pratiques anticoncurrentielles d’Amazon », a ajouté Mundt.
Avant cela, le géant du commerce électronique a également dû faire face à une action collective d’un milliard de dollars au Royaume-Uni. L’allégation, lancée par le cabinet d’avocats Hausfeld & Co LLP, portait sur le parti pris supposé d’Amazon en faveur de ses propres produits et de ses vendeurs tiers qui utilisent ses services de stockage et de livraison.
